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Profil de Adrianna

Nom/pseudo:

Adrianna

Définition:

Peinture

Techniques:

Techniques mixtes, Encre, Acrylique, Fusain

Pays:

France

Ville:

Megève

Région:

Haute savoie


Née le 14 Octobre 1975 à Wrocaw en Pologne.
Elle vit et travaille à Demi Quartier – Megève , Haute Savoie.
Adrianna Wojcik crée des œuvres variées, centrées sur les thèmes du livre et de la bibliothèque, abordant ainsi la question de la connaissance, du portrait, du monde du travail, du nu et de la peinture animalière. L’artiste travaille autant avec la peinture à l’huile que l’acrylique ou encore avec l’encre auxquelles s’ajoutent parfois des pigments purs. Ici et là, les coulures traduisent la part expérimentale de la démarche artistique d’A. Wojcik.

« Chaque œuvre d’Adrianna Wojcik fait le lit de l’ambivalence. Le spectateur plonge en gardant un pied sur terre. Il est devant des ustensiles ou des êtres signifiants-insignifiants, des portraits et des piles de livres dont l’amoncel- lement se met à « couler » de manière discrète et iconoclaste.
Objets, animaux, cieux et portraits intimes surgissent sur la toile comme des adresses. Mais les liens entre eux et le spectateur sont plus complexes qu’il n’y paraît. Chaque toile demande un arrêt, une réflexion.
Adrianna Wojcik développe par des éléments plastiques simples un imaginaire universel qui explore l’objet, l’animal, l’être, l’espace en leur donnant la forme des relations humaines.
Avec ses portraits comme avec ses natures mortes ou ses paysages, elle réinvente l’histoire des émotions extatiques primitives. Nul besoin de provocation. Les peintures se font l’écho d’un inconscient commun. Elles deviennent des espaces mentaux.
Des énigmes se construisent et dévoilent un monde quotidien. Un simple objet tout comme le cosmos se transforme en poésie fragile et puissante. Le spectateur y plonge en gardant les pieds sur terre dans le jeu perpétuel entre l’ici et l’ailleurs. L’un et l’autre créent une hyp- nose par la magie des formes et des couleurs. Tout est présenté en simplicité. Livres, vaches, personnages : cela ne change pas grand-chose. Une énergie circule non sans ironie. Les œuvres sont des brèches qui dénudent jusqu’à leur inscription dans le réel. Elles créent les permu- tations possibles et proposent de nouvelles manières de les « lire ». Placide, le spectateur cède au plaisir de telles décharges produites par des courts-circuits.
Nous voici presque sous hypnose, complices des manipulations de l’artiste. C’est pour nous une joie. Ephémère et presque sans objet. Mais une joie tout de même. La poétique plastique provoque un trou dans ce qui nous entoure. Ce plein devient un vide vaporeux. Il n’a pas de bord. Il illumine en un éclair. »

Jean-Paul Gavard-Perret
 

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